Le nouvel orgue d'Enghien

Le nouvel instrument de l'église Saint-Nicolas a été « réveillé » par Mgr Harpigny au cours d'une célébration largement suivie.

L'inauguration d'un orgue est un moment très particulier puisque c'est dans un dialogue rituel que le prêtre bénit l'instrument et lui (re)donne vie. Il le « réveille » et l'orgue se remet à chanter. C'est ce qui s'est passé dimanche dernier à l'église Saint-Nicolas à Enghien où l'on a fêté la mise en service d'un nouvel orgue.

Plus de 600 personnes emplissaient l'édifice. Elles venaient d'un peu partout mais notamment des entités d'Enghien et de Silly, qui forment l'unité pastorale. Tant le monde chrétien que la société civile étaient représentés. Au moment des discours, le bourgmestre d'Enghien a d'ailleurs souligné le rôle cultuel et culturel d'un instrument comme celui-là.

Au début de la célébration, l'orgue était muet, comme le veut la tradition. Mais l'église n'était cependant pas silencieuse puisque la procession d'entrée a été animée par une chorale africaine formée tout récemment sous l'égide d'Honoré Kabuanga, vicaire de l'UP et originaire du Congo. L'animation musicale de la célébration elle-même avait été confiée à une chorale formée de chrétiens des communautés d'Enghien et Silly.

Après l'accueil par le responsable de l'UP, l'abbé Benoît Lobet, et Mgr Harpigny, ce fut donc l'intervention du bourgmestre d'Enghien. Le président de la fabrique d'église, M. Bellin, a alors fait l'historique du dossier avant que l'organiste, M. Van den Bossche, n'explique les caractéristiques de cet instrument assez rare.

Vint alors le moment solennel où Mgr Harpigny devait bénir l'orgue au cours de ce dialogue rituel entre le célébrant et l'instrument. Ce dernier, enfin « réveillé » et redevenu capable de jouer, offrit bien sûr à l'assemblée un concert d'une demi-heure qui augure bien de l'avenir musical de l'église St-Nicolas...

Texte emprunté au Diocèse de Tournai